Un Kit PMT
(PMT= Palme,Masque, Tuba) et combinaison
Le masque :
Tous d'abord la tenue impose un masque, en effet le masque asssure un meilleur confort et une bonne visibilité du milieu. (L’eau salée irritant les muqueuses des yeux provoquant une sensation de brûlure au niveau de l'œil).
Son rôle est essentiel et le choix de son masque est important pour éviter, d’avoir des vidages à effectuer.
Le masque est composé d’une partie en verre pour la vision et d’une jupe en caoutchouc ou en silicone qui englobe le nez et permet d’assurer l’étanchéité avec le visage.
A l'heure actuelle ils existent deux types de verre:
- Les binoculaires permettent de limiter le volume d’air dans le masque et ainsi éliminée le problème de placage du masque. Le champ de vision est réduit. Ce type de masque conviendrait aux chasseurs sous-marins ou aux apnéistes.
Si vous avez besoin de verres correcteur pour la vision. Ce type de masque le permet.
- Les masques mono-verre élargissent le champ de vision, ils sont plus adaptés à l’exploration de fonds marins et aux débutants, par contre ils sont plus sensibles au placage de masque lors de la descente.
Ils existent également des masques faciaux qui recouvrent tout le visage et qui permettent l’intégration d’un système de communication pendant la plongée.
La vision est-elle la même en plongée ?
L 'optique est une partie de la physique qui étudie les phénomènes relatifs à la lumière. Elle permet d'expliquer certains phénomènes qui se manifestent sous l'eau:
- on voit plus gros, plus proche
- le champ de vision est rétréci
- les couleurs s'atténuent
- la visibilité est réduite en eau trouble, etc..
La réflexion
Si un rayon lumineux rencontre une surface réfléchissante, il se réfléchit, c'est à dire qu'il change de direction selon une loi simple: l'angle d'incidence égale l'angle de réflexion. La surface de l'eau joue le rôle d'un miroir réfléchissant partiellement les rayons du soleil.
Plus le soleil est haut dans le ciel, plus ses rayons pénètrent dans l'eau. À l'aube, ou au crépuscule, les rayons du soleil étant rasants, la majeure partie est réfléchie et il y a peu de lumière sous l'eau. On préférera donc plonger vers la mi-journée.
La réfraction
Lorsqu'un rayon lumineux passe de l'air dans l'eau, il est légèrement dévié. C'est la réfraction. Ce phénomène fait, par exemple, qu'un bâton trempé dans l'eau paraît brisé au niveau de la surface. Grâce à ce phénomène qui se produit aussi entre l'air et l'oeil, les rayons lumineux peuvent converger sur la rétine, donnant une image nette.
Si le cristallin n'est pas assez convergent ou le globe oculaire trop court, l'image se forme en arrière de la rétine: le sujet est "hypermétrope". Dans le cas contraire, il est "myope". Dans le deux cas, la vision est floue.
Lorsque l'on plonge sans masque, les rayons lumineux qui passent directement de l'eau, dans l'oeil sont moins réfractés et on a une vision floue comme dans le cas hypermétrope (les myopes voient alors mieux!). Le masque rétablit le contact air-oeil, donc la netteté de l'image. Toutefois, les objets semblent plus proches (au 3/4 de la distance réelle) et plus gros (4/3 de la taille réelle).
La diffusion
Lorsque des particules (plancton, sable, limon, algues etc..) sont en suspension dans l 'eau, la visibilité, est encore plus réduite, voire nulle. Dans ce cas, un phare ne sera d'aucune utilité car sa lumière se réfléchira sur les particules et va diffuser comme celle d'une auto dans le brouillard.
L'absorption
Avec la profondeur, la lumière s'atténue peu à peu par absorption. En Méditerranée, on observe que:
- 50% de la lumière incidente parvient à 1 m de profondeur; 25% à 5 m; 10% à 10 m; et seulement 3% à 40 m. Au delà, ce phénomène continue et l'obscurité est totale à 400 m.
De plus, les couleurs ne s'atténuent pas simultanément:
-le rouge disparaît dès 5 m; le jaune entre 15 m et 25 m. Au delà de 25 m, tout est bleu ou vert (d'où l'expression "plonger dans le bleu") ...
La lumière artificielle d'une lampe ou d'un phare améliore la vision et fait réapparaître des couleurs "normales" à nos yeux de terriens (voir chapitre "Matériel").
Le champ visuel
Le phénomène de réfraction et l'effet d'œillères dus au masque contribuent à rétrécir de façon sensible le champ visuel du plongeur. D'où le risque accru de s'approcher de certains dangers (rochers, animaux, etc..) ou de perdre ses coéquipiers.
Il faut compenser cet inconvénient par une attention accrue, des mouvements appropriés de la tête et le choix d'un masque à grand champ visuel avec la vitre le plus près possible des yeux
Le tuba :
Le tuba fait partie de ce que l’on appelle « le petit matériel » du plongeur.
Il permet de respirer tout en conservant la tête dans l’eau juste sous la surface. Le tuba, sera utilisé à la surface lors d'une panne d'air, une fin de plongé, où pour éviter de consommée l'air contenu dans la bouteille de plongée.
Le tuba est composé d’un tube en plastique coudé à une extrémité, munie d’un embout en silicone pour une bonne prise en bouche. Certains modèles disposent d’une purge basse permettant une évacuation de l’eau avec un moindre effort.
D’autres disposent d’un flotteur obturant l’entrée d’eau en cas d’immersion volontaire ou involontaire (Ils ne sont plus proposés à la vente en France pour des raisons de sécurité).
Les palmes :
Lors d'un effort nous consommons beaucoup plus d'air qu'au repos, c'est pourquoi les palmes sont utiles. Les palmes servent à ce déplacé en exerçant un minium d'effort.
Elles permettent de repousser plus l'eau, ce qui permet d'avancer plus rapidement. Grâce à sa surface de contact plus importante que celle d'un pied nu, la palme repousse plus efficacement l'eau et permet à l'individu qui l'utilise, de faire le moindre effort, et de gagner en vitesse, aisance et stabilité.
Ils existent deux grands types de palmes de plongée, les réglables qui permettent d’adapter des bottillons, et les chaussantes qui se mettent avec des chaussons.
Les palmes chaussantes :
Les palmes s’enfilent comme des chaussures par–dessus des chaussons en néoprène de 3 ou 5mm pour éviter les ampoules et surtout pour se protéger du froid.
Comme elles sont ajustées, on achète ces palmes en fonction de sa pointure, elles permettent d’avoir un palmage plus précis.
Les palmes réglables :
Les palmes réglables sont des palmes qui se mettent en glissant ses bottillons, puis on serre les sangles derrière les pieds pour les maintenir. Le gros avantage est de pouvoir enfiler ses palmes très rapidement et de disposer de bottillons qui permettent aussi de marcher pour se rendre au bateau par exemple.
La combinaison :
Petit plus, à savoir:
Si vous plongez en France, vous choisirez une combinaison de 6 à 9mm. En mer rouge ou en mer des Caraïbes, vous pouvez choisir une épaisseur de 5 à 6mm.
La combinaison de plongée est indispensable pour les plongées. Même avec une eau à 27°C, on se refroidit très vite.. . A cause de ce froid on risque de tomber en hypothermie.
Les différents types de combinaison
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Les combinaisons humides existent en une et deux pièces. Elles laissent passer l’eau en fonction de la présence de d’étanchéité aux extrémités des membres et de la qualité de la fermeture qui est souvent placée devant.
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Les combinaisons semi-étanches sont des combinaisons humides qui disposent de manchons et d’une fermeture éclair dorsale qui assurent une bien meilleure étanchéité. La quantité d'eau qui passe se limite à un verre d'eau, au-delà cela devient une humide.
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Les combinaisons étanches assurent une parfaite étanchéité. Elles disposent de chaussons intégrés pour limiter les entrées d’eau. Cette étanchéité créant une dépression en profondeur, elles disposent d’un branchement moyenne pression pour pouvoir insuffler de l’air à la descente et de purges automatiques et manuelles pour la remontée, ceci afin d’éviter un placage sur la peau. Il est préférable de ne pas envisager ce type de combinaison pour un débutant.